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Blog collectif du Centre de Soins des addictions, destiné à informer, et à recevoir les contributions des patients du C.S.A.P.A du Pays-Haut, mais aussi des membres de leur famille, de leur couple, des amis...

mercredi 29 décembre 2010

Lettre à la famille du patient alcoolique

Information à la Famille

Texte tiré en majeure partie de la « Lettre à la Famille » du Dr Fouquet (Le Dr Fouquet est un médecin alcoologue qui, dans les années 1950, a « renouvelé » l’alcoologie, définissant entre autre l’alcoolisme comme étant une perte de la liberté de s’abstenir d’alcool.)


" Votre parent ou proche est suivi au Centre. Sans doute vous posez-vous de multiples questions à son sujet, tant pour le présent que pour l’avenir.
Le but de cette Lettre est de tenter de répondre, dans la mesure du possible, à vos légitimes préoccupations. Il est très utile en effet que l’on vous tienne informé, car vous sentez bien que votre rôle, demain, sera très important.
Cette « Lettre » conserve son caractère impersonnel, écrite pour « toutes » les familles de malades, elle ne saurait tenir compte du cas particulier qui se pose à vous. Vous ne trouverez donc ici que des considérations d’ordre général sur la maladie alcoolique, maladie si particulière et méconnue dont votre parent ou proche est atteint.
En aucune façon, cette lettre ne peut se substituer à une conversation plus approfondie entre vous et l’intervenant qui suit spécialement votre parent ou proche.



La « Petite Guerre » chez vous.
Quelle est donc cette maladie qui a si profondément détérioré la vie de votre malade et celle de sa famille ?  Depuis des mois, sinon des années, vous êtes le témoin douloureux d’un fait incompréhensible : il (le proche ; dans tout le texte à suivre sera utilisée cette terminologie pour signifier indifféremment le malade, le parent ou le proche) boit trop de vin, trop de bière ou trop d’alcool, soit tous les jours, soit par périodes, et il ne le supporte plus, quelles que soient les qualités ou quantités de ces liquides.

Peu importent d’ailleurs les modalités de détail de sa consommation, le fait est qu’il continue « aveuglément ». Sa santé en souffre, évidemment, mais aussi son humeur, plus souvent mauvaise que bonne ; son caractère devient pénible, irritable ; ses capacités intellectuelles fléchissent, son travail aussi s’en est vivement ressenti, etc.. Toutes ces altérations sont évidentes, crèvent les yeux de son entourage.

Naturellement, vous lui en avez fait la remarque, c’était le bon sens même. A votre étonnement, il est resté « sourd » et a continué à boire comme avant. Après les appels à la raison, sont venus les reproches, peut être même les menaces. Probablement vous est-il arrivé parfois de vous mettre en colère et finalement de désespérer de trouver une issue à cette situation infernale. En même temps que votre chagrin et votre irritation croissaient, le mal ne faisait qu’empirer. Après avoir eu l’illusion persistante qu’il aurait pu s’arrêter s’il l’avait voulu, vous en êtes peut-être arrivé à penser qu’il le faisait exprès. Au lieu de reconnaître que la vie devenait impossible, votre proche  prétendait par exemple, n’avoir rien bu, ou…presque pas ; de nombreux indices vous prouvaient immédiatement le contraire. Après les dénégations, vous avez connu aussi les repentirs, puis les promesses, les espoirs tout neufs chaque fois brisés...etc.

Aujourd’hui ou par le passé, la situation a pu être modifiée ; soit après un incident plus grave que les autres, soit par crainte de perdre définitivement votre affection ou de ruiner sa situation, ou sa santé, votre proche a ou avait accepté enfin, bon gré mal gré, de se faire soigner. Vous avez ou aviez alors constaté son amélioration physique et morale. Il avait retrouvé sommeil et appétit, son caractère plus gai, plus confiant ; Il faisait même des projets d’avenir. Le premier bilan était positif et rassurant ; mais probablement vous posiez-vous d’autres questions : « combien de temps cela va durer ? Peut-il retomber dans les mêmes errements ? Faudra-t-il tout recommencer dans quelques semaines ou quelques mois ? » Pour répondre à ces questions, nous vous proposons quelques informations concernant cette maladie.


La Maladie.
D’abord, pourquoi parler de maladie, et non pas plus simplement du vice, du manque de volonté, des mauvaises habitudes qui ont entraîné tous ces malheurs ? Justement, tous ces termes ne sont pas applicables à votre proche et une étape décisive sera franchie, par vous comme par lui, quand vous aurez admis que vice, défaut de volonté ou mauvaises habitudes n’ont rien à voir avec ce qui arrive. Il s’agit de tout autre chose. Il s’agit d’une maladie dont on peut résumer le symptôme majeur par une phrase : « Votre proche a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool »

Il est d’un intérêt capital que vous compreniez bien ce que l’on veut dire par cette phrase. En effet, il s’agit de la perte d’un mécanisme normal. Pour vous, et pour la majeure partie des gens, les boissons alcooliques peuvent être un agrément, un plaisir même, mais vous pourriez vous en passer facilement. Pour votre proche, elles étaient devenues une nécessité maladive aussi impérieuse et vitale que pour nous tous le besoin de dormir. On peut échapper au sommeil pendant un temps plus ou moins long, mais tôt ou tard il faudra dormir. Il en va de même pour votre proche à l’égard de l’alcool : il ne pouvait plus s’en passer.


Les 3 éléments de cette maladie, tels que les présentaient le Dr Fouquet :

1) «  L’intoxication alcoolique »
 Dans ces conditions, peu à peu, l’organisme s’est intoxiqué, c'est-à-dire qu’il a accumulé des produits toxiques dont l’effet était d’autant plus nocif que l’organisme était de moins en moins résistant. Grâce au sevrage avec l’arrêt de l’alcool, les effets toxiques ont pu être réduits. Il est possible qu’ils ne laissent que peu de traces dans l’organisme de votre proche.

2) « L’alcoolo-dépendance ».
Mais plus importante est la question de savoir si ce « besoin » d’alcool pèsera inéluctablement sur son destin. Autrement dit, « est-il possible de le mettre dans un état où ce besoin ne se fasse plus sentir ? »
Après une période de sevrage d’une dizaine de jours, la réponse est oui, concernant les manifestations physiques de la dépendance.
Par contre, le fait est que si le malade reprend, sous quelque forme que ce soit, de l’alcool, le risque de revoir progressivement ou brutalement, la nécessité de boire à nouveau réapparaisse.

C’est dire que le propre de cette maladie est de rendre celui qui en est atteint, lié à l’alcool….il lui faut donc pouvoir rester strictement abstinent.

3) Le Facteur Psychologique.
Mais ce n’est pas tout. Peut-être avez-vous pu noter, bien avant qu’il ne soit malade, divers traits particuliers de son caractère ou certaines tendances de sa personnalité. De plus, au cours de circonstances émotionnelles telles que la tristesse, anxiété, dépit, colère, etc.., vous avez sans doute remarqué que votre proche avait tendance à boire plus et aussi que dans ces circonstances il « supportait » moins bien. Rappelez-vous aussi l’expression « noyer son chagrin ». Cet exemple montre un aspect du rôle de l’alcool. Vous connaissez aussi l’histoire du soldat de deuxième classe à qui le capitaine propose le galon de caporal, s’il peut s’arrêter de boire pendant deux mois. L’autre répond : « Mon capitaine, ça ne m’intéresse pas, quand j’ai bu je me crois général ».
Cette anecdote illustre naïvement un des mécanismes possibles qui a pu être à l’origine de son rêve insensé de bonheur par l’alcool.

Il est d’autres mécanismes, où peut-être vous-même intervenez, car, dans les difficultés avec l’entourage (notamment le conjoint), bien souvent, on ne voit pas bien ce qui est cause et ce qui est conséquence ; il est en tout cas important d’y réfléchir, et si possible d’y réfléchir avec lui. Bien sûr, tant que durait la « petite guerre », c’était impossible. Si vous voulez vraiment reconstruire quelque chose ensemble, il faut mettre chacun du sien, en essayant chacun de se mettre à la place de l’autre.

Ces éléments psychologiques, et sans doute bien d’autres plus intimes, ignorés de vous ou même de lui, jouent un rôle déterminant dans cette maladie. Leur réapparition provoquerait la réapparition du désir d’alcool.
C’est dire toute l’importance qu’il y aura pour le convalescent à reconstituer avec vous une vie harmonieuse capable de lui apporter des satisfactions bien plus authentiques que celles, illusoires, cherchées dans l’alcool. « Il ne lui suffira pas de ne boire que de l’eau, il lui faudra aussi être heureux ».

Ce bref résumé vous permet de mieux comprendre le principe d’étapes essentielles dans le cadre du cheminement « thérapeutique » auquel s’astreint le malade, avec notre, votre collaboration.
Passé le cap du « sevrage », il y a lieu de poursuivre la réflexion quant aux éléments psychologiques, physiques, sociaux, environnementaux, familiaux, professionnels, financiers…etc. jugés à risques de récidive, afin de préserver son avenir, en vue d’une vie plus heureuse.



Votre attitude : et vous-même, que pouvez-vous faire ?
Le plus important est d’abord que vous admettiez qu’il s’agit bien d’une maladie, pour laquelle votre malade utilisera différents « outils » dont le secteur médical peut éventuellement faire partie, tout comme les « proches » et bien d’autres moyens, afin de mettre du mouvement dans ce dispositif, qui se caractérisait de plus en plus par l’inertie ; tout en devenant le décideur et « l’acteur principal ».

Au sortir d’une phase de sevrage, sans doute êtes-vous plus calme, reposé et prêt à un nouvel effort pour l’accompagner dans cette démarche de changements.

1) Liquider le passé.
Votre droit au bonheur a été saccagé. Croyez bien que, pour avoir entendu des centaines de confidences analogues à celles que vous pourriez nous faire, nous comprenons le drame que vous avez vécu et compatissons très sincèrement à vos souffrances. Quelle que soit votre situation présente, nous vous demandons instamment de tout faire pour entreprendre avec courage la liquidation de ce passé douloureux. Sans doute n’est-ce pas toujours aisé et bien des détails navrants ne seront pas faciles à oublier ; d’ailleurs il n’est pas question de les oublier, mais plutôt de tenter qu’ils ne viennent plus parasiter le présent.

Les allusions incessantes aux « fautes » commises, les reproches, les ressentiments ne possèdent aucune vertu curative. Inutile de vous acharner à obtenir des « aveux », à exiger qu’il reconnaisse ses « manquements ». L’expression de ses regrets ou de ses remords vous apporterait peut-être une satisfaction amère, mais dans une large mesure ceci risque d’être particulièrement nocif pour lui et de le rejeter dans le désespoir. On ne peut valablement reconstruire dans ce climat. Enfin, comme vous le savez, bien d’autres éléments de la situation présente risquent de se charger, en dehors de vous, de lui rappeler tout ce qui a été détruit.
Lui aussi sait tout cela. Aujourd’hui il mesure avec lucidité l’étendue des dégâts. Notre rôle a entre autre consisté à lui permettre cette critique serrée de ses années perdues, et aussi à l’aider à surmonter de lourds sentiments de culpabilité.
Aussi notre premier conseil est-il : « ne lui parlez plus du passé, en tout cas pas pour vous plaindre ou pour faire des reproches ».



2) Neutralité à l’égard de l’alcool.
C’est votre ennemi. Sans doute êtes-vous prêt encore à reprendre la lutte pour éloigner ce produit maudit ; pour autant ce combat ne sert à rien, c’est peine perdue.

Pour exemple : - à la maison, il est inutile de cacher les bouteilles d’alcool. Définissez ensemble la conduite à tenir. Si vous avez l’habitude aux repas de boire du vin ou de la bière, vous pouvez continuer. Si vous invitez des parents ou des amis, même attitude.
- hors de la maison, les bistrots sont nombreux, les commerces également. Dans la vie professionnelle, les « occasions » ne manqueront pas ; vous savez trop que vous n’y pouvez rien et qu’il est souvent vain - sauf cas très particulier – d’envisager de changer de profession. Cette même réflexion peut-être menée dans le cadre de la vie sociale et des éventuelles limitations que vous souhaiteriez voir mises en place… avec les répercussions négatives de ce type de décisions.



3) Lui faire confiance dans le présent.
Il ne nous est pas inconnu que cela soit aussi difficile pour vous. Si un jour votre proche est en retard pour rentrer, vous éprouverez un serrement de cœur et penserez immédiatement : « ça y est, je suis sûr(e) que c’est à cause de ça ! ». Quand il arrivera quelques minutes plus tard, vous expliquant la cause légitime de son retard, ne montrez pas que vous avez été inquiet. Si un soir, il vous dit : « je sors 5 minutes parce que j’ai oublié d’acheter le journal… », même anxiété, même attitude.

Certaines phrases, recommandations ou « ordres » se révèlent particulièrement infantilisantes et dans ce cas improductives, du style : « sois raisonnable, fais attention, tu as pris tes médicaments ? etc.. » ; il en est de même des serments ou des promesses « arrachés », tout comme des questions qui pour le coup se révèlent agressives (tu as bu ?) ou insidieuses du genre : « tu as l’air fatigué ? tu as l’air excité ? tu es rouge ? tu es pâle ? tu ne parles pas ? tu parles beaucoup ? qui sous-entendent toujours : « je soupçonne que tu as bu ».

Pour que vous puissiez vous convaincre vous-même du « bien fondé » du § précédent, posez vous la simple question : « n’ai-je pas depuis longtemps utilisé ces « techniques » d’approches que l’on me dit improductives ?...quelles en ont été les bénéfices et quelles en ont été les conséquences négatives ? et y-a-t-il lieu de les poursuivre ? ».

Pour autant même en modifiant l’approche que vous aurez avec votre proche, il n’en demeure pas moins que vous resterez anxieux pendant des mois, mais qu’il est souhaitable de « jouer » un nouveau jeu ou plutôt avec de nouvelles règles. Pour vous aider à accomplir ces changements et supporter cette anxiété qui peut se révéler perturbatrice n’hésitez pas à faire appel à notre équipe. Un intervenant, différent de celui qui suit votre proche, pourra vous accompagner dans votre réflexion. De plus, au sein des mouvements d’entraide, vous avez également la possibilité de trouver des éléments de soutien qui vous soient spécifiques.



4) Et lui faire confiance pour l’avenir.
A l’instant il vient de vous être demandé deux choses difficiles : l’une concerne la « révision » d’une attitude allant dans le sens des « considérations rétrospectives et de la tendance à la surveillance relative à l’alcool dans le présent ; de plus il est abordé de l’intérêt du témoignage de la plus large confiance possible pour l’avenir.

Le sevrage effectué et l’abstinence instaurée, vous savez que votre proche est allé se promener seul en ville…il ne s’est rien passé d’extraordinaire, ou plus exactement il est probable qu’il ait fait un usage normal de sa liberté retrouvée. Dans quelques jours il …reprendra le travail, va de nouveau assumer un certain nombre de responsabilités vis-à-vis de lui, de vous et des autres. Il aura des initiatives et des décisions à prendre ; il retrouvera certaines attributions perdues, par exemple le maniement normal de l’argent, le suivi des comptes au domicile, le suivi scolaire des enfants..etc.  en un mot, il redeviendra un adulte autonome.

Pour l’aider à cette restauration de sa valeur humaine, là encore, il vous est proposé d’imaginer de prendre le contre-pied de l’attitude antérieure probable : faire taire, ou apprendre à gérer une anxiété qui, laissée sans frein vous conduirait à la suspicion, à la méfiance.

L’objectif de ces modifications d’attitudes : lui permettre de pouvoir retrouver, grâce également à vous, l’estime et l’affection dont il a tant besoin. Dans notre société humaine où tout est si parfaitement organisé pour développer et encourager l’alcoolisme, trop peu de choses existent encore pour venir au secours de ses victimes, qui rencontrent seulement menaces et coercitions. Comment pourra-t-il retrouver une signification valable à sa vie, si ce n’est d’abord auprès de vous et des siens ?



L’avenir.
Nous avons bien conscience que la lecture de ces lignes vous laisse sceptique. Peut-être pensez-vous que nous ne tenons vraiment aucun compte du passé de mensonges et de dissimulations et qu’en définitive, nous sommes bien naïfs de vous proposer une politique semblable !

Notre rôle n’est pas de vous bercer d’illusions ou d’espoir. Pour autant, nous vous avons proposé d’analyser l’efficacité des « politiques » utilisées auparavant et si vous jugez de leur inefficacité, d’en prendre le contre-pied ou pour le moins une direction autre.

La maladie alcoolique se caractérise par son caractère chronique, tout comme on pourrait le dire pour l’asthme ou le diabète..etc.

On ne guérit pas de ce type de maladie en l’espace de 4 semaines ; pour autant, à l’issue de cette période de 4 semaines d’abstinence, on entre en convalescence.
L’évolution de cette maladie est difficilement prévisible ; elle peut tout aussi bien être d’emblée favorable qu’entrecoupée, à plus ou moins longue échéance, d’incidents de tous ordres dont vous devez être informé.

Quoiqu’il arrive sachez que vous aurez toujours la possibilité de conserver un contact avec un des intervenants de l’équipe ; dans le cadre d’un suivi que vous souhaiteriez personnalisé, cet intervenant sera bien entendu différent que celui qui est amené à accompagner votre proche.



Le premier incident auquel vous pensez est la ré alcoolisation qui peut soit rester ponctuelle à type d’accroc au contrat d’abstinence ou éventuellement ouvrir le champ à une véritable rechute. Sans vouloir minimiser ce type d’accroc, il n’y a pas lieu non plus de le diaboliser et de l’ériger comme étant la transgression ultime, au titre de la violation de l’abstinence.
Si une telle éventualité se présentait, malgré votre chagrin ou votre irritation secrète, l’ensemble des « nouvelles » techniques d’approches relationnelles seront à mettre en pratique en vue d’un soutien réaffirmé, témoignant de votre affection et de la poursuite de votre collaboration au lent processus d’amélioration. Bien entendu, la reprise rapide d’un rendez-vous au Centre est également vivement conseillée, afin de ré analyser le dispositif d’alerte et d’urgence lors du réveil des pulsions d’alcoolisation, dans le but de réduire le risque de passage à l’acte conduisant à des reconsommations.



Le deuxième ordre de difficultés possibles est la persistance d’un état physique, mais surtout moral médiocre, au décours d’un sevrage.
Il n’est pas exclu que même en restant strictement abstinent, votre proche éprouve, pendant un temps assez long, soit des troubles du sommeil, de l’appétit, etc..,soit, sur un autre plan, de l’anxiété, des tendances à la dépression ou à l’irritation, etc. Le traitement de ces manifestations éventuelles sera à négocier dans le cadre du suivi au Centre ou auprès de son médecin traitant.

Enfin, la situation conjugale, familiale, professionnelle, financière ou sociale dans laquelle il se trouve est plus ou moins compliquée. Sans doute, bien des obstacles devront-ils être surmontés. Là encore, il peut y avoir des hauts et des bas et la réussite sera plus ou moins longue à venir.



Durant la lecture de ces quelques lignes vous avez pu être balancé entre des perspectives plus ou moins optimistes puis pessimistes. En fait, vous le comprenez bien, chaque situation est un cas particulier et en tirer des généralités n’est pas concevable dans ce que vous vivez ou vivrez. Pour autant, la persévérance et l’espoir font partie des outils indispensables dans cet accompagnement.



Conclusion.
 Après la lecture de ces pages, nous vous proposons de les garder, de les relire et surtout ne craignez ni de faire des objections, ni de poser toutes les questions utiles à la maturation de la réflexion. Il est effectivement important que l’on puisse établir une véritable alliance thérapeutique, en collaboration avec votre proche, qui restera, quoiqu’on souhaite, veuille ou fasse, l’acteur principal mais également l’ultime décideur quant au choix de scénario d’une autre histoire qui reste à inventer."



Ecoute Alcool  : 08 11 91 30 30 (de 8h à 2h coût d'un appel local)
- information soutien conseil orientation pour les personnes en difficulté avec l'alcool et leurs proches -

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