Qui ?

Blog collectif du Centre de Soins des addictions, destiné à informer, et à recevoir les contributions des patients du C.S.A.P.A du Pays-Haut, mais aussi des membres de leur famille, de leur couple, des amis...

vendredi 6 janvier 2012

Réunion de groupe pour l'entourage de personnes dépendantes

UNE PERSONNE DE VOTRE ENTOURAGE PRESENTE UNE ADDICTION OU UN COMPORTEMENT D’EXCES
(héroïne, cocaïne, alcool, tabac, cannabis, jeux d’argent, jeux vidéo)

VOUS VOUS POSEZ DES QUESTIONS

- Vous souhaitez rencontrer d’autres personnes qui vivent cette situation pour échanger

- Vous souhaitez participer à un groupe de soutien et de réflexion à ce sujet


Le CSAPA  vous propose une rencontre le 27 janvier à 17h  à Villerupt, 53 rue Carnot

Vous pouvez nous contacter pour vous inscrire par :

téléphone : 03.82.89.92.24

mail : csapa.accueil@alpha-sante.fr


Groupe de parole animé par une psychologue et une éducatrice.

(article paru dans le Républicain Lorrain Villerupt le 6 janvier 2012)



Edit du 17 février : Les prochains groupe de parole pour l'entourage auront lieu le 2 mars à 17h,  le 13 avril et le 11 mai à 17H à Villerupt

jeudi 5 janvier 2012

Meilleurs voeux du CSAPA pour 2012

Dans un article du journal "Le Monde", vous pouvez lire les conseils  de psychologues et psychiatres pour la nouvelle année (http://www.lemonde.fr/rendez-vous/article/2012/01/04/conseils-de-psys-pour-optimiser-2012_1624827_3238.html)
 En voici un extrait :


"Croire en son ado
Xavier Pommereau est psychiatre, auteur de "Nos ados.com en images" Misez sur les compétences de l'adolescent plutôt que de toujours souligner ses insuffisances. A quoi s'intéresse-t-il ? En quoi semble-t-il doué ? Qu'aimerait-il faire? Des questions essentielles que l'on doit se poser à l'heure où - crise oblige - la motivation et les capacités d'adaptation font déjà la différence avec la seule acquisition des diplômes. Parents, n'ayez plus le nez dans le guidon scolaire. Si la réussite des études est au rendez-vous, tant mieux ! Mais lorsqu'elle ne l'est pas, ou qu'elle ne correspond pas à nos attentes, osons interroger nos propres exigences. Ne sommes-nous pas dans la quête fébrile de résultats comme ces agences de notation dont nous dénonçons le diktat ? Osons nous poser calmement toutes ces questions, et portons un autre regard sur notre ado, ses besoins, ses envies, ses projets. Et lorsque lui-même semble ne s'intéresser à rien, au lieu de le traiter d'incapable ou de fainéant, acceptons de penser qu'il se cherche, qu'il craint de nous décevoir ou qu'il ne connaît pas encore l'étendue de ses propres ressources. C'est alors à nous de l'aider à les découvrir, et surtout de dire tout haut le bien que l'on pense tout bas de ses succès et de ses engagements."
"Prendre du temps pour soi
Serge Hefez est psychiatre et psychanalyste, auteur de "Scènes de la vie conjugale" Aujourd'hui, dans la plupart des couples, les deux partenaires pratiquent une valse-hésitation entre une aspiration à la fusion et un puissant désir d'autonomie. Cette quadrature du cercle n'est évidente pour personne, mais le lien conjugal est devenu le fusible idéal lorsque nous nous sentons menacés par l'insatisfaction. Les magazines prônent le dialogue, l'attention, les moments exceptionnels de surprise partagée, et ces directives sont bien sûr pleines de bon sens. Mais c'est aussi, et parfois avant tout, l'excès de fusion qui exaspère les"individus individualisés" que nous sommes devenus. Mon conseil irait donc plutôt à rebrousse-poil : développez votre vie personnelle, vos goûts, vos lectures, vos aptitudes sportives, vos aspirations culturelles ; engagez-vous dans un groupe, une association, un parti ; retrouvez le plaisir d'être vous-même, et proposez à l'autre un amoureux accompli pour qui le couple n'est pas une béquille."
" Viser les petits engagements
Michel Lejoyeux est professeur de psychiatrie et d'addictologie et auteur de "Changer... en mieux"           Dans le domaine du travail, comment s'adapter à ce que nous imposera la crise, l'évolution technologique et bien d'autres surprises que nous réserve 2012 ? Peut-être en évitant le syndrome dit "de l'imposteur" et en commençant à se trouver légitime dans les tâches que l'on accomplit et les missions que l'on assume. Pourquoi ne pas décider, en début d'année, de "mieux" travailler, c'est-à-dire de défendre farouchement, face aux exigences de productivité ou d'efficience, son espace intime, sa vie personnelle, amoureuse, familiale et artistique.
Préparons aussi les temps partagés avec nos familles, nos amours, nos enfants avec autant de sérieux et de concentration que nous mettons au travail. Et préférons les "petits" engagements, les défis que l'on relève en une journée aux grandes déclarations d'intention, rarement suivies d'effet."